Ses propres ailes
Dans un ciel bas,
Les étourneaux tournoient
Virent et louvoient,
Etourdissants ébats.
Les années ont passé,
L’oisillon a pris son envol.
Ce matin sans son bol,
Une présence effacée.
Là-haut dans les nues,
Nuées à l’unisson,
Les étourneaux s’amusent
De ces éphémères fusions.
(Nice, automne 2013)
Crédit photo : Mikaêl ANISSET
Je suis très impressionnée Stéphane, car j’ai la logorrhée facile… et là je trouve qu’avec très peu de mots, l’émotion inquiétante des nuées d’étourneaux est entièrement là. Chapeau et vive l’inspiration d’automne.
Merci Anne. J’étais aussi très inspiré, très touché, par le départ de mon second fils dans sa nouvelle vie d’adulte autonome. Ce qui donne le titre à ce poème.A bientôt.